James Stoner (Terminé !)

Je frissonnais au contact de ses lèvres douces et sucrées. Son corps contre le mien me réchauffais, si bien que je n'avais plus froid. Notre baiser était tendre, fluide même. Nous nous laissions aller, un peu trop peut-être voyant la réaction de Tom après quelques secondes. Il s'était décollé de moi avec un air gêné. Un malaise s'était immissé entre nous. Il rougissait, et moi aussi d'ailleurs. Je ne comprennais pas pourquoi. J'avais toujours bien embrassé. Je n'avais peut-être pas vraiment eu de petits copains, mais souvent, les garçons m'invitaient à sortir. J'acceptais, et souvent, ils m'embrassaient au pas de ma porte. C'était très cliché, exactement comme dans les films d'amour à l'eau de rose.
« Euhmm.. »
Avait-il dit pour combler le silence désuet et timide qui encombrait la pièce. Je me sentais totallement mal à l'aise. Il avait si bien répondus à mon baiser, mais pourtant... Il semblait avoir quelque chose qui clochait, mais je n'arrivais pas à trouver quoi. À ma plus grande surprise, Tom venait de sceller nos lèvres à nouveau. Je répondis à son baiser avec ferveur. Nos langues se caressaient, nos yeux étaient clos. Nous profitions du moment. La timidité était complètement disparue. Mes mains glissaient sur sa veste grise. Elles allèrent trouver les extrémités pour pousser sa veste pour qu'elle tombe de ses épaules. Je tirai sur cette dernière et je la balançai plus loin. Je n'avais aucune idée d'où elle avait pu atterir dans mon fouillis, mais je m'en foutais. Mes mains empoignèrent son t-shirt rouge pour attirer Tom vers moi. Nous étions encore plus collés. Je sentais son odeur seulement qu'en respirant. Il sentait le axe, ni trop, ni pas assez, juste une dose parfaite. Une odeur virile pour un homme viril. Je ne savais rien de lui, mais tout ce mystère m'excitait. Mes doigts se faufillèrent sous son chandail, allant caresser doucement sa peau. Cette dernière était bouillonnante. Il était incroyablement chaud, mais ne transpirait aucunement, comme si c'était la température normale de son corps. Plus le temps passait, plus j'en voulais. Les baisers devenus langoureux n'étaient plus assez. Lentement, je séparai nos lèvres, à contrecoeur.
« Viens, on va aller dans ma chambre. »
Je pris sa main doucement et je l'attirai vers ma chambre. Heureusement, je savais que le lit était fait. La pièce était toute sombre lorsque nous y pénétrâmes, seulement la lune dirigeait un faisceau de lumière assez puissant pour qu'on y voit assez clair. Je voulais plus, j'espérais seulement qu'il était du même avis.