Quand l'estomac à le dernier mot |ft. Bryan TERMINER

(c'est pas extra, je ferais mieux la prochaine fois ^^)

Vingt-deux heures vingt-deux. Drôle d'heure, non? Seulement le chiffre deux... Bryan Hartford regardait tous ces deux briller, l'air ennuyé. Ça faisait des heures qu'il tentait de trouver le sommeil, en vain. Remarque, avec ce Vadim Atkins qui habitait le même dortoir que lui, c'était difficile de dormir: cet imbécile bougeait autant dans son lit que toute la journée! Surtout que les lits du centre avaient tendance à grincer, on entendait que ça... Hartford se demandait comment Nathaniel réussissait à dormir aussi bien avec Vadim dans la même pièce, mais se retint d'aller lui poser la question. Non pertinant. Alors, que faire? Dormir était quasi-impossible, et le couvre-feu avait été mis depuis vingt-deux minutes. Non, vingt-trois. Ah, que c'était long! Bon, Hartford n'avait pas trop le choix: même si c'était interdit, il irait se promener. Le sommeil viendrait probablement en traînant dans les couloirs...

Vingt-deux heures cinquante-cinq. Ça faisait quand même une trentaine de minutes que Bryan Hartford errait dans les couloirs, seul et heureux de l'être. C'était bizarre de voir à quel point les endroits les plus bruyants le jour devenaient déserts à l'arrivée de la lune: l'ambiance qui y régnait avait quelque chose d'étrangement lugubre. Probablement parce qu'il s'agissait de couloirs régulièrement visités par des drogués, des fous, des tueurs, des violeurs également. D'ailleurs, celui qui était en train de les traverser pour la Xième fois aimait bien de côté lugubre, ça lui rappelait les ruelles sombres ou il emmenait les blondes trop gâtées pour les déperfectionner, enlever cette lueur de fierté dans leur regard. Ah, ces blondes... Un étrange picotement se fit sentir dans le bas de son ventre. Ça faisait longtemps, en effet, et l'ambiance qui régnait dans ces couloirs n'arrangeait pas les choses. Le souvenir de toutes ces blondes en train d'essayer de fuir ou de crier se mit à l'envahir, et Bryan s'assied à même le sol, trop embrouillé par ses pensées pour continuer de marcher ainsi. Il devait se calmer, ou l'envie de violer se fera plus forte, plus intense et plus incontrôlable encore que les autres fois. Alors qu'il était encore assis, les genoux repliés sur son ventre et les bras autour de ses jambes, essayant toujours de chasser de son esprit toutes ces blondes à la vie désormais brisée, des pas se firent entendre et attira l'attention de Bryan. Lui qui se croyait le seul à braver le couvre-feu, le voilà étonné de cette visite! Les yeux fixés vers la provenance des bruits, il attendit patiemment que la personne passe le coin, et ce qu'il vit fit apparaître un sourire des plus pervers sur son visage.
Une blonde.
Jaimie, si sa mémoire ne lui jouait pas trop de tours. La meilleure amie de Vadim Atkins, celui qui l'avait inconsciemment emmené à cet endroit. Le destin, inévitablement. Et les pensées qui l'avaient assailli juste avant son arrivée, et qui justement l'avait fait asseoir à ce endroit précis... C'était juste trop fort. Gardant toujours cet étrange sourire sur son visage, Bryan ne quittait pas des yeux sa proie numéro sept, huit s'il comptait Donna. Sauf qu'avec Donna, il avait échoué. Et pas question d'échouer une nouvelle fois. Une fois que Jaimie l'avait dépassé, le visage de Donna apparut dans son esprit. Les autres suivirent rapidement. Mais les visages avaient changé depuis tout à l'heure. Les blondes qu'il avait violé riaient maintenant de lui, le regardaient de haut et le traitait de sale sans-abri.
Il se leva sans vraiment s'en rendre compte.
Et lorsqu'il s'en rendit compte, il était déjà trop tard: l'esprit pervers de vengeance de Bryan Hartford venait de faire surface, et il était très difficile de le contrôler entièrement.
Il se mit à suivre la tignasse blonde, cette tignasse qui l'attirait comme un aimant. Ce picotement, dans son bas-ventre, était revenu dès l'instant ou il s'était levé. Bryan était à environ une dizaine de mètres de la blonde, et gardait cette distance par prudence: elle avait beau écouter de la musique, elle entendrait peut-être ses pas et s'enfuirait. Et ça, il ne fallait pas, car il se promit de ne pas échouer, cette fois. Et s'il ne réussissait pas ce soir, il réussirait un autre jour, jusqu'à ce qu'il se venge de Hilary. Car en ce moment ce n'était plus Jaimie Andrews, la fille en jeans en T-shirt trop grand, qu'il voyait: Hilary Harrison était juste devant lui, marchant avec confiance et détermination vers les cuisines, sans se retourner une fois. Et c'était tant mieux, car Bryan savait ce qu'il lirait dans les yeux d'Hilary: de la répugnance pure et simple.
Et ces blondes dans sa tête, qui riaient de lui et de sa pauvreté...
Il fallait que ça cesse.

Jaimie n'était pas du genre à se coucher tôt, alors que ces colocataires dormaient à point fermés, elle se dit juste qu'il fallait qu'elle calme son estomac criant famine. La nourriture était infecte, et la jeune fille avait une sainte horreur de diner en compagnie de tout ces pleurnicheurs dans le refectoire. Fallait le dire, tout le monde s'apitoyait sur son sort, et le seul qu'elle connaissait qui était comme elle était Vadim. Vadim et elle, étaient tout simplement inséparables. Ils se taquinaient, un peu, beaucoup, voir trop pour le caractère de la jeune blonde. La preuve, la dernière fois, elle avait explosé de colère et l'avait interdit de l'approcher, depuis, ils ne c'étaient plus croisés. Enfin, Vadim lui manquait terriblement, elle ne pouvait plus faire de coups tordus, sauf toute seule, et cela était beaucoup moins drôle. Vadim devait sans doute beaucoup trainé avec James... Cela ne l'étonnerait pas plus que cela, car elle n'avait pas vu le jeune blond qui était aussi son meilleur ami depuis quelques jours, cela expliquerait tout. Avait-elle un espoir de croisé Vadim en allant rassasié sa faim? Oui, peut-être on verrait bien...

Justement en parlant de cela, elle marchait tranquillement dans les couloirs, ses ballerines camouflant le bruit de ses pas sur le sol. Ipod sur les oreilles, musique tapant contre ses tympans, elle revassait en continuant de marcher. Les couloirs étaient sombres comme à leur habitude, et silencieux... Vide... La journée tout le monde s'y engluttissais surtout quand la pluie martelait les vitres du centre, mais là, non. Il faisait nuit. Par une fenêtre, Jaimie contempla la lune, pleine avec des milliers d'étoiles autour. S'arrêtant quelques minutes, plongées dans ses pensées alors que sa première musique se terminait. Elle pensait à sa mère, sa mère qui devait la regarder de là ou elle était. Fermant les yeux elle se remémora les derniers instants passé en sa compagnie.

Il neigeait ce jour-là, un hôpital dans le compté d'une ville. Jaimie tenant la main de son père, les cheveux bouclés, de couleur blond blé, un visage angélique, loin du visage qu'elle avait à présent. Les heures de sa mère était compté, on avait appelé le père de famille le matin pour dire que sa femme ne tiendrais pas toute la journée... Sa mère était très malade, en phase terminale. Entourée de ses grands frères et ayant la main de son frère jumeau dans la sienne comme à son habitude, Jaimie entra dans la chambre d'hopital ou était sa mère. Des tuyaux partout que des infirmières débranchaient petit à petit. Jaimie venait de fêter son anniversaire, comme son frère. Son père sourit timidement pour l'inciter à voir sa mère. Celle-ci lui dit à quel point elle était belle avec ces petites bouclettes blondes, digne d'une vrai princesse, se faufilant dans les bras de sa mère, Jaimie resta la, puis, sa mère ne prenant pas le temps de lui dire qu'elle l'aime rendit son dernier souffle, sa fille dans ses bras. Depuis, jamais Jaimie n'avait été dans les bras de quelqu'un, plus une seule marque de tendresse... Jamais.

Regardant toujours la lune, ce souvenir en tête, elle baissa les yeux, refoulant ses larmes. Pas question de craquer, surtout pas ici. Reprenant sa marche, elle vit une silhouette au loin, n'était donc pas seule? Peut-être était-ce Vadim! Un fin sourire se dessina sur les lèvres, mais quand elle s'approcha elle vit simplement que la carrure n'était pas son meilleur ami... Alors elle ignora, mais elle senti des yeux se poser sur elle... C'était lui... Lui qui la regardait bizarrement depuis toujours, lui qui lui donnait des frissons. Elle ne distingua pas son sourire, enfin très peu, ce qui la rendit encore plus mal à l'aise. C'était à ce moment là, qu'elle décida donc d'accélérer le pas, plus vite elle serait à la cuisine, plus vite elle serait en sécurité! Son estomac criait de plus en plus famine en plus. Augmentant le volume de sa musique, la quatrième depuis qu'elle avait allumé son Ipod, elle sentit pourtant qu'il avait changé de position... EspérantEsperant qu'il ne c'était pas levé, elle continua son petit chemin.

Jaimie arriva enfin dans la cuisine, elle allait combler son appétit! Enfin, elle c'était senti faire suivre, mais n'en avait pas prêté attention. Pourquoi il l'aurait suivi? Il ne la connaissait même pas! Voulant allumer la lumière de la cuisine, Jaimie poussa un soupir, appuyant plusieurs fois sur l'interrupteur pas de lumière, tant pis, elle connaissait l'endroit presque comme sa poche, donc un paquet de chips et un sandwich pas compliqué! Enlevant son Ipod sur les oreilles, elle mit les écouteurs dans sa poche. S'abaissant à la haut d'un placard, elle fouilla dedans. Pas possible, tout le monde avait mangé les chips? A ce moment là elle entendit des pas se rapprocher puis s'arrêter.

« On ne peut donc pas manger tranquille? » Fit-elle en se retournant, se trouvant à quelques mètres de l'individu du couloir... Une lueur bizarre dans les yeux... Elle ne montrait pas qu'elle n'était pas rassuré, mais si cela ne tenait qu'à elle, elle n'aurait pas manger et serait parti... Sauf qu'elle avait très faim!

Bryan ne s'était pas rendu compte qu'ils étaient déjà arrivés dans les cuisines tant il était perdu dans ses pensées. La fille l'y avait mené et il s'était simplement suivi, un peu comme un chien de poche. Ce que Bryan pouvait être influençable lorsqu'il avait l'esprit ailleurs, en particulier lorsqu'il s'imaginait violer une blonde pour se venger... Il regarda un peu Hilary Harrison fouiller dans les placards à la recherche de nourriture et vérifia visuellement s'il y avait une arme quelconque dans le coin. Il y avait certes quelques couteaux, mais ils étaient à bonne distance, Hilary n'aurait pas le temps de les attraper si elle n'avait pas encore remarquée sa présence. Une fois rassuré par le manque d'objets coupants, Bryan entra dans les cuisines, mais toujours à proximité de la porte. Au cas ou...

« On ne peut donc pas manger tranquille? »

Merde. Elle l'avait vu. L'effet de surprise était raté, mais il restait encore de l'espoir, car Jaimie ignorait les desseins de Hartford. Oui, il l'avait appelée Jaimie, car sa voix était différente de celle d'Hilary. De plus, elle était face à lui, et leurs visages étaient foncièrement différents. Mais même s'il ne s'agissait plus d'Hilary, les voix de blondes se faisaient toujours entendre au fond de sa tête, le traitant d'incapable. Sans se retourner, Hartford leva le bras et ferma la porte principale. Par chance, les rayons de la lune passaient par la fenêtre des cuisines et permettaient une bonne vue, bien qu'inférieure d'il y a quelques instants.

"Manger?"

Sourire encore suspendu à ses lèvres, Bryan avança vers Jaimie. Il avait bien senti sa méfiance, et le meilleur moyen de l'effrayer davantage était de se rapprocher, question de limiter les dégâts si un problème survenait. Déjà qu'elle avait gâché le début de son plan en remarquant sa venue... Hartford s'approcha encore plus de Jaimie en tentant de se trouver une ruse pour arriver à ses fins: après tout, elle n'allait pas se laisser faire! Jaimie devait avoir aucun moyen de s'enfuir, et en ce moment ce n'était pas le cas. Il y avait encore de l'espace sur le côté, le mieux serait se réussir à la bloquer dans un coin, mais pour ça il devrait la mener de force.
Ou bien ruser pour qu'elle y arrive seule.
Et s'il essayait d'être gentil? Non, elle était blonde. Les blondes étaient d'un naturel méchant, et il détestait l'hypocrisie. Pourquoi pas la tenir tout de suite de force, la traîner jusqu'au coin du mur? Manque de subtilité, voyons! Et de romantisme... À cette pensée, Bryan lâcha un petit rire étouffé. Depuis quand était-il romantique avec les blondes!? Il les tirait par les cheveux et les violait! C'était complètement le comble de la galanterie, même pour quelqu'un qui n'avait jamais connu ça. Tiens, et s'il tentait d'être romantique? ...
...
... tentons le coup.

"Tu ne comptes tout de même pas manger tout de suite, non?"

On se rapproche encore un peu, on sourit bien explicitement à la jolie blonde, on la regarde intensément avec une jolie lueur au fond de l'oeil. Est-ce romantique, ça? Oui, si ça ne viendrait pas de Bryan Hartford. En fait, le sourire était trop pervers, le mouvement trop brusque et la lueur, trop folle. Peut-être que le violeur deviendra romantique en cessant, justement, d'être un violeur...
Ou peut-être ne deviendra-t-il jamais romantique, au fond.

Jaimie avait juste faim est ce que c'était un crime?! A croire que oui! De toute façon dans ce centre on avait jamais le droit de rien faire... Elle voulait juste un paquet de chips et un sandwich ; elle avait faim! En plus souvent quand elle n'était pas satisfaite, en comblant sa faim elle pouvait être d'humeur excecrble, donc, il ne vallait mieux pas la chercher... Jaimie était de nature assez violente, c'était aussi pour cela qu'elle était ici, elle avait violenté beaucoup de personne, voir elle avait carrément tué un homme. Celui-ci avait eu les mains trop baladeuse au goût de la jeune femme, alors qu'elle rentrait de boite de nuit... Elle l'avait frapper si violemment comme elle était sous l'effet de l'alcool, et lui aussi par la même occasion qu'il ne c'était pas relevé... Le lendemain elle avait appris qu'on avait retrouvé un cadavre, sa victime... Alors, il ne valait mieux pas la froissé, surtout si elle avait faim... Car elle pouvait s'avérer très violente, Vadim n'en avait jamais faites frais car elle avait pu se contrôler à temps, mais plus d'une fois elle avait failli le frapper... Pauvre Vadim! Cela ne devait pas être facile tout les jours d'être le meilleur ami de la jeune blonde.

C'était alors que en voulant chercher sa nourriture, elle avait entendu des pas, mais surtout ressenti une présence pesante... Elle avait donc parlé et c'était retrouvé en face de lui... C'était à ce moment là qu'elle se dit qu'elle n'aurait sans doute pas du venir, tant pis! Il ne lui ferait pas de mal de toute façon, s'il s'approchait trop elle sortirait de cette pièce. Quoi que cette possibilité s'échappa bien vite... Puisque en quelques secondes il ouvrit la bouger pour répéter le verbe qu'elle avait dit, et fermer la porte d'un geste du bras... Okay... Don't Panic! Quoi que si peut-être, elle n'était pas du genre à avoir peur, mais son regard et son sourire sur le visage était vraiment loin d'être rassurant! Et puis d'abord, pourquoi il l'avait suivi?

« Ouai manger... Toi aussi t'as faim? » Demanda-t-elle avant de se maudire soi même.

Pourquoi elle lui proposait de diner? Beh sans doute car dans une cuisine on venait surtout pour manger... Enfin lui ne devais pas avoir très faim. Eh eh! Mais pourquoi il se rapprochait comme cela avec un tel sourire? Reculant à chaque fois qu'il avançait, c'était comme si ses jambes étaient incontrôlables, elles bougeaient toute seule, alors que en principe quand quelqu'un vous faisais peur, on ne le montrait pas! Au bout de quelques pas, elle ressentit un des comptoirs frapper dans son dos, une légère grimace se fit sur le visage de la jeune fille. Elle décida donc de partir un peu plus vers la droite, plus il se rapprocherait, plus elle pourrait aller vers la porte et partir.

« Bien sur que si, j'ai faim! Je n'ai pas diner, et quand j'ai faim je suis d'humeur massacrante. » Fit-elle, plissant les yeux un regard assez noire.

Jaimie se maudissait de plus en plus... Ce n'était pas un colocataire de Vadim? Son visage lui disait quelque chose et elle n'arrivait pas à mettre de prénom... Elle se souvenait une fois de l'avoir croisé, sortant de la chambre de Vadim, si c'était un de ses colocataires... Bon sang, pourquoi Vadim bougeait autant à tel point d'empêcher les autres de dormir? La preuve, maintenant y'en avait un dans les parages, et ce type était vraiment bizarre avec ses yeux... Pourquoi il la regardait comme cela? Elle ne lui avait jamais rien fait!

« Arrête de me fixer! »

Jaimie avait dit cela d'un ton dur et cassant, elle n'appréciait vraiment pas le fait qu'il la regarde avec une lueur étrange dans ses pupilles. Pourquoi il avait fermé la porte? En plus la lumière marchait pas, il y avait juste une lueur de la lune qui traversais la vitre...

« Ouai manger... Toi aussi t'as faim? »

... Manger? Faim? Bryan se dit que cette fille devait avoir un appétit énorme pour vouloir manger à un tel moment avant de remarquer qu'en fait, elle ignorait ce qui allait se passer dans les prochaines minutes - quoiqu'elle devait bien en avoir une idée, à toujours reculer de lui de la sorte. Jaimie ne voulait que calmer sa faim, d'ou sa présence dans les cuisines à une heure aussi tardive. Aaah. Mais cela ne calmerait certainement pas sa faim à lui, qui le faisait même trembler un peu des mains.

« Bien sur que si, j'ai faim! Je n'ai pas diner, et quand j'ai faim je suis d'humeur massacrante. »

*Oulà, en voilà une avec un mauvais caractère! J'imagine ce qui se passera après... Elle va essayer de me frapper ou quoi? J'ai hâte de voir ça... *

Voilà, elle venait juste de confirmer les pensées de Hartford, comme si elle les avait devinées ou un truc du genre. Et le regard noir qu'Andrews lui lançait ne donnait pas envie à Bryan de reculer. Au contraire, il se colla encore plus, allant jusqu'à frôler son avant-bras, et continua de la dévisager avec cette légère lueur - lueur qui n'apparaissait quasiment jamais dans les yeux de Bryan, la chanceuse avait la chance de voir une expression dans le regard du violeur, aussi étrange soit-elle. En fait, si on y réfléchissait, seules les blondes déperfectionnées avaient eues la chance de voir cette lueur, qui n'inaugurait rien de bon.

« Arrête de me fixer! »

"Pourquoi? Je n'ai rien fait de mal..."

*.., Pour le moment, du moins...*

Après avoir sorti ces mots loin d'être rassurants, Bryan laissa les yeux de Jaimie tranquille pour diriger plutôt son attention vers le reste du corps. De haut en bas, et on retourne au visage. Le sourire s'intensifia. Tout comme les souvenirs des anciennes fois. Encore et toujours ces voix, qui riaient de lui, le méprisait.
Les voix eurent raison de lui: le violeur bloqua la blonde en posant son autre bras sur le comptoir et se mit face à elle, la regardant toujours aussi intensément. Devant lui, Hilary Harrison réapparut, avec un regard méprisant. Cette simple hallucination fit limiter l'espace entre Jaimie et Bryan, mais n'alla pas plus loin: un simple mouvement de la part de la blonde les rapprocherait assez pour faire ce pour quoi il l'avait suivi. Mais soudain, il se souvena de Jaimie Andrews et d'un détail qui pourrait être en sa défaveur: elle était la meilleure amie de Vadim Atkins. Son bourreau. Son ennemi. Son coloc, qui plus est. Et qui sait ce qu'il pourrait faire à Bryan s'il était au courant...
Mauvais, ça.
Il faudrait à Bryan une façon de la faire taire, de sorte que Jaimie n'aille pas brailler à son copain plus tard... Mais pas maintenant. Non, maintenant que la blonde était assez proche de lui, il n'allait pas tout gâcher en pensant à un imbécile!

C'était surtout le subconscient de Jaimie qui l'incitait à reculer de quelques pas... Enfaite, le fait qu'il la regarde de la sorte en continuant de s'approcher, en plus après avoir fermer la porte était loin d'être rassurant n'est-ce- pas? Surtout qu'il n'y avait pas de lumière... Heureusement que la lune était pleine et qu'un brin lumineux éclairait la pièce sinon, cela pouvait paraître dès plus lugubre. Jaimie mourrait de faim, la preuve, son ventre émettait un gargouillement réclamant plus vite à manger. Elle passa une de ses mains dessus, pour faire genre qu'il se calme. Quand elle avait très faim, c'était difficile de contenir sa colère, surtout vis à vis des garçons comme lui... C'était comme si elle savait décelé leurs ambitions, pourtant, non elle n'arrivait pas du tout à cerner le caractère de la personne en face d'elle.

« Pourquoi tu as fermé la porte? On ne voit plus rien! »

Cette question lui avait brûler les lèvres et elle avait fini par lui demander... Elle était d'aspect très curieuse, mais ici sa curiosité lui vaudrait sans doute un léger malheur... Enfin nous n'en étions pas là! Il continuait de s'approcher et elle n'aimait vraiment pas cela... Sa crainte se fit quand elle sentit les doigts du jeune homme frôler son avant-bras, c'est à ce moment là qu'elle recula encore un peu plus. Jaimie avait horreur de la lueur dans les yeux du jeune homme, car elle n'en avait jamais vu de tel... Pourtant elle pensait connaître toute les lueurs, mais celle-ci restait un grand mystère pour la jeune blonde. Ce regard pénétrant la faisait tout le temps frissonner, elle ne se sentait vraiment pas à l'aise. Qu'est ce qu'il lui voulait? Jamais elle ne lui avait parlé, et pourtant on aurait dit qu'il la connaissait beaucoup. Ce qui la rassurait de moins en moins. Il n'avait rien fait de mal? Euh... Juste ne pas arrêter de se rapprocher, et carrément frôler son bras.

« Je n'aime pas que l'on me fixe avec de tels yeux! Et recule! Tu es trop près! »

C'est sûr à cette distance, Jaimie arrivait à sentir le parfum que portait le jeune homme, agréable à l'odeur, mais cela signifiait qu'il était beaucoup trop proche d'elle. Puis, les yeux du jeune homme s'abaissa, scrupulant le corps de la jeune fille... C'est à ce moment là qu'elle se senti de moins en moins rassuré, autant sortir d'ici au plus vite! Alors qu'elle s'apprêtait à quitter les lieux, une main se posa sur le comptoir, l'empêchant de faire le moindre mouvement. Devrait-elle avoir recours à la force? Il fallait croire! Bon comptons jusqu'à trois avant de faire un geste, peut-être enlèverait-il sa main de son plein gré?

Un... Deux... Trois!

Mais rien... Strictement rien, au contraire l'écart qui était déjà très peu... Se fit encore plus restreint, il était hors de question pour elle de rester ici, à attendre que Bryan – oui elle c'était enfin souvenu de son prénom – la déshabille du regard non mais! Le repoussant d'un geste violent, elle le contourna pour s'approcher de la porte.

« Non mais pour qui tu te prends toi! Laisse moi tranquille! »

Il fallait qu'elle sorte de cette pièce, elle savait très bien qu'il n'en restait pas là, son regard était loin d'être rassurant. Elle commença à se diriger vers la porte, d'un pas décidé, tant pis pour le diner! Elle mangerait deux fois plus le lendemain matin au petit-déjeuner. Au pire, elle irait de suite dans la chambre de Vadim pour le réveiller et qu'il l'accompagne à la cuisine... Hors de question qu'elle revienne ici toute seule, surtout avec lui dans les parages!

« Pourquoi tu as fermé la porte? On ne voit plus rien! »

Voilà une autre chose que Bryan n'aimait pas des blondes: elles posaient toujours des questions stupides, et pourtant évidentes. Pourquoi était-il là? Pourquoi elle? Pourquoi la voler, alors qu'il était déjà satisfait? Pourquoi continuait-il de faire ces horribles choses? Vengeance, vengeance, vengeance... c'était pourtant simple! Alors pourquoi personne ne comprenait ses actes? Ça, c'était une bonne question. Sans réponse, évidemment. Et comme si les blondes allaient lui donner un quelconque indice pour l'aider à connaître la vérité... Comme si quelqu'un prendrait la peine de lui dire, en fait. Après tout, il s'agissait de Bryan Hartford, le muet, le bizarre, l'asocial. Ça, c'était ce que les gens savaient de lui. Ils ignoraient l'autre facette de Bryan Hartford, le violeur, l'obsédé, le chasseur de perfection. Et pourquoi les autres l'ignoraient-ils?
Car ils ne comprendraient pas.
Les gens ne voulaient pas comprendre les choses trop compliquées, ils préfèraient fermer les yeux devant l'évidence.
Comme cette Jaimie Andrews, qui préfèrait reculer et poser des questions pour éviter le pire au lieu de se rendre à l'évidence, de réellement voir ce qui allait se passer.
Elle niait l'évidence.

« Je n'aime pas que l'on me fixe avec de tels yeux! Et recule! Tu es trop près! »

Trop près, trop près... elle trouvait ça près? Qu'elle attende encore quelques minutes, après elle saurait vraiment ce que c'était que d'être près de quelqu'un... C'était à ce moment-là qu'il avait bloqué le passage de Jaimie, qui visiblement détestait cela. Elle ne devait pas être habituée au contact humain, mais ça ne se voyait pas dans sa façon de faire. Tout le contraire de Bryan Hartford: les gens qui le connaissait de vue ne croiraient jamais qu'il avait déjà vu ou touché une femme nue - certains le croyait même toujours puceau! - alors qu'il s'agissait en réalité d'un violeur récidiviste. Comme quoi les apparences étaient pour la plupart du temps trompeuses...
Sauf pour ce qui était des blondes.
Les blondes étaient prévisibles, belles, charmeuses et parfaites.
Exception faite de Donna.
Soudainement, l'espace de quelques secondes, Bryan ne sentit plus le comptoir sur lequel il était appuyé, et perdit un peu l'équilibre.

Sauf que Jaimie n'était plus face à lui, coincée et impuissante. Elle l'avait contournée et se dirigeait désormais vers la porte d'un pas rapide.

« Non mais pour qui tu te prends toi! Laisse moi tranquille! »

... Et ainsi lui laisser la chance de rester aussi blonde et de le dénoncer à un gardien, ou pire encore, à Vadim? Il n'en était pas question! Hartford se donna un élan en se poussant sur le comptoir, se retourna, attrappa violemment le bras de Jaimie et il l'attira vers lui avant qu'elle n'arrive à la porte.

"Suffit de jouer."

Hartford avait cessé net de sourire et la regardait d'un air froid. Autrement dit: on arrête de ne rien faire et on passe à l'attaque. Sinon, ça ferait la même chose qu'avec Donna. Et il ne pourra pas retourner dans cet institut: il ira direct en prison, là ou les violeurs étaient très mal acceptés. Au moins, il avait quelques avantages sur la blonde face à lui: Bryan était plus grand, un peu plus fort et il était presque devenu habitué à la révolte des violées. En fait, il n'avait connu ça qu'avec Donna, mais c'était déjà un début: il avait réussi à rattrapper Jaimie, ça prouvait bien que Donna lui avait donné une leçon, l'avait renforçé. Sinon, elle serait déjà bien loin... Ou elle serait revenue, avec à ses côtés son cheeer ami Vadim.
Encore furieux d'avoir presque raté sa chance, Bryan retourna sa proie, mit un de ses bras autour de son cou et l'autre entourait les bras de Jaimie et la bloqua face à une étagère. Il alla même jusqu'à lui murmurer à l'oreille:

"On rigole moins maintenant, sale blonde, pas vrai?"

Il parlait autant à Jaimie qu'aux autres, celles qui riaient encore et toujours dans son esprit. Le violeur savait que, bientôt, elles cesseraient, et ça serait un réel soulagement. Jusqu'à ce qu'elles reprennent, avec à leurs côtés une autre blonde qui rirait avec elles...
Tout cela n'était en fait qu'un cercle vicieux, tout comme la drogue, mais laissons encore à Bryan l'extase du moment... Il comprendra peut-être un jour...
Ou pas.

Il n'avait pas répondu à la question de Jaimie, et c'était loin d'être rassurant... Il aurait pu prétexté une quelconque information, mais non, rien... Heureusement pour lui qu'elle n'avait pas peur de l'obscurité, sinon elle aurait très vite fait une crise d'angoisse... Jaimie était loin d'être une peureuse, ce qui lui faisait peur était juste ici à cet instant... Ce long silence, dans le noir, à croiser le regard de chacun. On ressentait facilement l'atmosphère pesante dans la cuisine. Un petit rayon lumineux pour agrémenté l'atmosphère serait le bienvenu! L'expression du visage de Bryan était loin d'être rassurant qui puis est... Il était froid et fermé. La jeune fille était loin d'être stupide, elle réfléchissais toujours avant de parler, et analysait beaucoup de chose... Sauf que sur ce coup-là c'était loin d'être évidant. Bryan avait une sorte de pouvoir sur ses pensées, comme si elle n'arrivait pas à déclarer clairement ce qu'elle pensait, comme s'il entravait tout ses dires.

Quand elle parla de nouveau, il ne répondit pas non plus... C'était limite stressant pour la jeune fille. Avait-il avaler sa langue? Non c'était juste qu'il ne voulait pas lui parler, ou pire, il ne voulait pas montrer ce qu'il avait en tête. Le fait qu'il soit trop près la rendit des plus mal à l'aise... Jamais elle ne laissait quelqu'un s'approcher d'elle, surtout depuis la mort de sa mère. Elle avait renié tout geste d'affection envers une personne, et ce n'était pas maintenant que cela allait changé surtout avec un membre du centre de redressement, qui plus est, quelqu'un qu'elle connaissait à peine. Jaimie était du genre à ne pas montrer ses ambitions... Elle pouvait être imprévisible, derrière un sourire pouvait se cacher un plan diabolique, et c'était souvent cela sa marque de commerce, son sourire innocent. Elle profita d'un cours instant où il n'était plus sur la terre, du moins psychologiquement pour se glisser légèrement sur le côté. La distance c'était encore restreinte quelques secondes plus tôt.

La jeune blonde s'empressait d'un pas rapide vers la porte, unique sortie, si vraiment elle restait sur sa faim elle irait voir Vadim et le supplierait de venir avec elle. Alors qu'elle allait enfin mettre sa main sur la poignet de la porte, elle sentit la main de Bryan faire emprise sur son bras et l'attira vers lui. Elle avait eu raison..; Ce n'était pas bon signe!

« Lâche moi! Tu me fais mal! »

C'était vrai, il serrait tellement fort son bras, qu'elle ressenti comme une légère brûlure. Le regard de Bryan était devenu froid, sa voix cassante, cela n'allait pas être une partie de plaisir. Que lui ferait-il? Il ne la connaissait pas, alors pourquoi tant de haine? Vadim avait-il avoir quelque chose la dedans? Pourquoi se serait-elle qui se prendrait tout les coups? D'un geste rapide elle fut plaquée contre une étagère et elle ressentit une pointe de douleur dans le dos tandis que un bras se fit sur son cou, et l'autre autour de ses bras. Son murmure était loin d'être rassurant.

« Vas te faire... » Fit-elle dans un sifflement, avant d'essayer de se débattre.

Elle ne le comprenait pas, enfaite, elle ne comprenait pas pourquoi il l'avait suivi jusqu'ici et voulait maintenant la faire souffrir, alors qu'ils ne se connaissaient pas... Elle glissa sa main, difficilement dans la poche de son pantalon, prenant son portable, et l'ouvrant, arrivant à trouver Vadim très vite en appuyant sur appeler. Seul lui pouvait l'aider à se sortir de cette situation après tout ils étaient colocataires de chambrées.

« Lâche moi! Tu me fais mal! »

Lorsque Bryan entendit ces paroles sortir de la bouche de la blonde dès qu'il l'avait empêchée de s'enfuir, il ne put s'empêcher de rire ouvertement de sa résistance. Pourtant, Hartford n'était pas très fort et il ne faisait que commencer que déjà, Jaimie se plaignait? Les blondes étaient si fragiles et plaignardes lorsqu'elles se trouvaient hors de leur élément... Tiens, qu'aurait fait Hilary si elle s'était trouvé dans un institut comme celui-là, rempli de pourritures ingrates et de nourriture de qualité moindre? Elle se serait probablement suicidée, ou bien aurait fait plusieurs tentatives d'évasion qui n'avaient servi à rien. Comment survivrait-elle ici, sans son maquillage et avec Bryan Hartford dans le même secteur? En tous cas, croyez bien que si jamais Hilary Harrison franchissait ces murs un jour, elle n'en ressortirait jamais vivante. Ou, dans le cas contraire, elle serait tellement traumatisée phychologiquement qu'elle finirait à l'asile.

« Vas te faire... »

Les gigotements incessants de Jaimie Andrews réveillèrent Bryan de ses pensées. En plus d'être plaignarde, elle n'aimait pas sa position actuelle? Se faire coller par un homme la dégoûtait donc à ce point? Hé bien, tant pis pour elle! Elle n'avait qu'à se teindre les cheveux avant d'arriver dans cet institut, c'était de sa faute après tout, non?
Le fait qu'ellle commença à faire des gestes différents que dans le but de se débattre intrigua Bryan.
En fait, il sentait légèrement la main de la blonde descendre, chercher quelque chose en particulier. Voulait-elle commencer l'acte tout de suite? Pour Bryan, il n'y avait aucun problème à ça, mais le fait qu'elle prenne les devants, par contre... Savait-elle que le but premier de Bryan était de la violer? Et un viol comportait nécessairement une personne qui n'était pas consentant. Si Jaimie se montrait consentante, alors là, il n'y aurait aucun viol. Sauf le sien, s'il se rebellait contre ses avances. Hartford frissonna à cette pensée.
Le violeur qui se faisait violer, quelle ironie!
Mais il ne sentit jamais la main de Jaimie aller plus loin. En fait, il avait complètement perdu de vue sa main, et ignorait ou elle se trouvait désormais. Hartford s'en inquiéta un peu, mais les rayons de la lune l'aidèrent bien vite à la situer: à la hauteur des hanches de la blonde, quelque chose dans sa paume. Un cellulaire.

"Ou t'as pris ce truc!?"

Cette fois-ci, ce n'était plus l'envie qui s'emparait de Bryan, mais l'angoisse. L'angoisse qu'elle ait déjà composé un numéro, que présentement quelqu'un les écoute, et que bientôt les gardiens l'entoureraient. Il serait donc pris au piège, impossible de s'enlever de cette situation délicate. Bry' devait agir avant qu'il ne soit trop tard.
Instinctivement, le violeur prit le cellulaire de Jaimie et le lança de toute ses forces vers le mur du fond.
Mais, ce faisant, il avait lâché sa victime et se trouvait dos à lui.
Il repensa aux couteaux, qui étaient situés un peu plus loin.
Puis, une question surgit: Qu'avait fait Jaimie pour se trouver dans cet institut, déjà?
Pris de panique, Bryan fit volte-face vers la blonde pour voir si elle s'était enfuie, puis se dit qu'il commençait à perdre le contrôle de la situation, pour la deuxième fois depuis ses débuts en tant que violeur récidiviste. Il pourrait peut-être penser à une retraite prématurée, tiens...

« Cela ne te regarde strictement pas! »

« Un pas encore, et je te jure que je te transperce! »

[Allez, on met une petite musique d'ambiance XD Right Here ]

« Cela ne te regarde strictement pas! »

Ô que si, justement, ça le regardait! Et c'était justement pour cela aussi qu'il devait se débarrasser de ce... cellulaire... qui permettrait à sa proie de se sauver d'entre ses griffes. Ça, il n'en était pas question.
C'était pour ça qu'il l'avait d'ailleurs lançé à l'autre bout de la pièce: éviter à Jaimie de s'en servir.
Sauf qu'il y avait quelque chose qu'Hartford n'avait pas pensé et dont Jaimie pourrait se servir pour s'enfuir... quelque chose qui se trouvait juste à ses côtés.
Les couteaux.
Lorsque Bryan Hartford s'était retournée et avait aperçue la blonde - SA blonde! - qui le menaçait avec un couteau tout en s'avançant vers la sortie, il se mit à respirer plus bruyamment, les yeux fixés sur l'objet tranchant.

« Un pas encore, et je te jure que je te transperce! »

Ça y est, se mit à penser Bryan, elle va me filer entre les doigts et avertir Vadim; je suis fait comme un rat!
Rapidement, le violeur réfléchit aux solutions qui s'offraient à lui. Il pourrait la laisser filer, et ainsi éviter les blessures graves; mais la prison allait l'attendre - ou pire encore, son colocataire. La seconde solution n'était pas plus réjouissante: il pourrait essayer de l'empêcher de fuir. Sauf que là, les risques de se blesser - voire de mourir - étaient plus grands. Mais qu'est-que la souffrance si l'autre option était de vivre avec la menace constante de Vadim Atkins?
Inutile de préciser que les blondes dans sa tête étaient complètement mortes de rire!
Non, il ne pouvait tout simplement pas laisser filer sa huitième proie comme ça. Couteau ou pas, il allait réagir: il sentait son sang bouillir en lui, l'excitant au plus haut point.
Cette situation lui donna encore plus envie de violer Jaimie Andrews.
Afin d'éviter tout soupçon sur son futur-acte, le violeur leva les mains en signe de soumission, puis se tassa de quelques pas sur la gauche pour la laisser passer. Blonde qu'elle était, elle allait sûrement tomber dans son piège comme une débutante.

"Okay, okay..."

Il murmura ses mots en regardant sur le sol pour paraître encore plus effrayé: mais en fait, Bryan regardait les pied de la blonde, attendant tout mouvement de sa part.
Au moment ou sa proie fit un geste vers la sortie, Hartford l'attrappa par le poignet - l'endroit le moins évident pour frapper lorsqu'on avait un couteau dans la main -, plaqua la blonde contre lui comme tout à l'heure, puis se mit à rire. Un rire bien peu rassurant, en fait.

"Sale blonde! Tu croyais vraiment réussir?"

Et, pour calmer un peu sa soif de sexe, Bryan se mit à embrasser le cou de Jaimie, la mordant légèrement, tout en faisant promener sa main libre sur le corps d'Andrews.
Hartford sentait que cette blonde-là allait être la meilleure qu'il ait jamais violée.

« Espèce de psychopathe ! Va te faire soigné! C'est un asile qui te faut pas un camp de redressement! »

Le monde était injuste.
Juste au moment ou Bryan allait visiter les sous-vêtements de Jaimie, celle-ci le prit par surprise en le frappant en plein ventre, d'une force si surprenante qu'il tomba à genoux, le souffle coupé. Mais sur le sol, un objet attira aussitôt l'attention de ses yeux...

« Espèce de psychopathe ! Va te faire soigné! C'est un asile qui te faut pas un camp de redressement! »

Mais Hartford l'écoutait à peine, les yeux trop rivés sur l'objet en question.
Il s'agissait du couteau.
Une idée soudaine et folle lui passa à l'esprit. Lui qui n'avait jamais utilisé d'armes de sa vie, lui qui était toujours réticent à utiliser un couteau pour couper son steak - bon, en fait il n'a jamais été habitué, ce n'était pas parce qu'il en avait peur -, lui qui n'a encore jamais fait saigner une blonde... Allait-il vraiment mettre son planà exécution? Jaimie était en direction de la sortie, c'était maintenant ou jamais...
En moins de cinq secondes, Bryan prit le couteau, se leva, empoigna - encore - le poignet de Jaimie et plaça le couteau juste sous la nuque de sa proie.
On ne rigolait plus, maintenant.

"Tu bouges, tu crèves. Right?"

Bon, il faut avouer que l'intention première d'Hartford n'était pas de la tuer, mais de la violer. De la traumatiser au point qu'elle veuille la mort. C'était beaucoup mieux que de simplement la tuer, non? Le désespoir, le dégoût, le traumatisme, la peur... savoir qu'une personne que tu déteste ressent tout ça en même temps, quel plaisir! Quelle extase! Tiens, ça faisait longtemps que le violeur n'avait pas ressenti ça... Et cette blonde, qui était face à elle, complètement appeurée et soumise...
Il était venu pour ça, non?
Allez, faisons un peu plaisir à ce pauvre Bryan, ça faisait un bout de temps qu'il essayait de l'avoir, sa Jaimie...
Tout en gardant le couteau sous sa gorge et en lui tenant fermement les deux poignets - bah oui, on retient de ses erreurs -, Hartford coucha sa victime sur le sol.

Une fois qu'Andrews fut sur le sol, Bryan s'installa par-dessus elle pour la maintenir tranquille, puis lui fit un sourire bien sadique. Ses yeux brillaient plus que jamais.

"Reste tranquille et tout va bien aller..."

La seconde suivante, il plaqua sa bouche sur celle de sa victime, posa le couteau juste à côté de l'oeil de Jaimie puis continua de faire visiter les sous-vêtements de la blonde à sa main dorénavant libre.

« Va en Enfer! Et restes-y! »

« Dégage! »

« Va en Enfer! Et restes-y! »

Lui, Bryan Hartford, aller en Enfer? Ah, qu'elle était bonne! Il en rirait s'il n'était pas si excité! Il se permit quand même de lui répondre avant de se mettre à l'embrasser - enfin, embrasser... disons que ce n'était pas l'amour ou les microbes qu'il tentait de lui transmettre, c'était sa supériorité.

"En Enfer? Mais nous y sommes déjà!"

Avant qu'Hartford puisse mettre sa langue dans la bouche de la blonde, celle-ci tourna la tête pour l'empêcher d'aller plus loin. C'était, évidemment, suivi de paroles loin d'être encourageantes.

« Dégage! »

Mais bon, toutes ces menaces, Bryan s'en contre-fichait; il était bien trop heureux pour ça. En fait, c'était ça qui se lisait sur son visage: la joie. La joie malsaine de se sentir supérieur à quelqu'un, de savoir que la vie même d'une médiocre blonde dépendait de lui seul. Après avoir réussi à se débarrasser du soutien-gorge de Jaimie - qu'est-ce que vous croyiez qu'il faisait de sa main durant tout ce temps? - le violeur lui sourit de toutes ses dents avant d'aller s'occuper du jean.

-------------- [ SCÈNE CENSURÉE ] -------------

Une fois satisfait, Bryan lâcha Jaimie et se leva, remettant en place ses vêtements. Il n'avait aucune idée de ce que sa proie numéro sept - il avait officiellement cessé de compter Donna depuis qu'il avait réussi à avoir Andrews - ressentait au moment même, mais ça lui était complètement égal. Avait-elle pleuré? Avait-elle crié? Avait-elle saignée? Si ça l'intéressait, c'était seulement en espérant qu'elle souffre. Hartford la regarda une dernière fois et, les yeux redevenus aussi vides que d'habitude, lui dit de sa voix habituellement neutre - on aurait dit qu'une fois cela fait, le violeur était redevenu normal :

"Dis ça à quelqu'un et ça sera pire."

Puis Hartford se retourna et quitta la cuisine sans aucun remord sur la blonde qui était encore restée dans les cuisines, en se disant qu'il l'aurait probablement volée s'ils auraient été à l'extérieur. Aujourd'hui, l'argent n'avait plus aucune importance.
Elle n'avait plus aucune valeur dans ce centre.

[À Jaimie - qui va me détester Quand l'estomac à le dernier mot |ft. Bryan TERMINER 26369

- de clore le topic^^]

« Tu pécheras pour ce que tu as fait! »

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CLOSE

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