“Mais… Quel est cet endroit ??” {{Jaimie =D [Clôturéééé =) ]

Énervée, voilà l'humeur de la jeune fille dès qu'elle avait mit un pied hors de son lit... Déjà, pendant la nuit, une de ses colocataires c'était mise à hurler en plein sommeil, quoi? Elle avait vu en face sa tête dans un miroir? Il était temps! Cruelle? Meuuh non! Mettant son oreiller sur sa tête, visage plaqué contre son matelas, elle retourna en face aux doux pays des cauchemars. Elle avait décidé enfin de se lever quand elle avait constaté qu'elle serait mieux dehors. Il était six heures du matin, une heure de moins sur son sommeil la mettait de très mauvaise humeur. Enfilant un jean, des converses et un gilet sur les épaules, elle sortit de la chambre et marcha dans le couloir. Essayant de ne pas croiser le regard d'un surveillant, fallait dire, il était interdit de se lever avant sept heures, de peur que vous vous enfuirez. Nous enfuir? Oh ooooui! Mais ou ça? Il y avait des barbelés partout! Jaimie sortit dehors, la lune cachée par de nombreux nuages, et un froid très présent, tant pis elle chopperait la mort! Rien ne pouvait être pire que ce camp de toute façon! Sortant une cigarette elle huma une puis deux bouffées, entendant des pas arrivés, elle balança sa cigarette de l'autre côté du barbelés puis dissipa la fumée de nicotine à l'aide de sa main.

Un surveillant! Évidemment! Prenant Jaimie par le bras, il la remis à l'intérieur de l'établissement. Bon tant pis! Elle reprit la direction de sa chambre, voyant que ses deux colocataires étaient toujours endormis à point fermés, à croire que rien ne pouvait les réveiller! Passant la main sous son matelas elle trouva enfin son herbe pour se droguer, il fallait faire gaffe, les filles de la chambre pouvait facilement la dénoncer. Cherchant dans toute la chambre, elle constata avec horreur qu'il n'y avait plus de papier pour s'en rouler un! Horreur! Malheur! Enfournant sa dose dans la pose de son jean elle sortit de nouveau de sa chambre. La bibliothèque n'était pas encore ouverte à cet heure ci? Non fallait croire, ainsi elle errait dans les couloirs.

Vayant à ses occupations elle constata qu'il était quinze heure passé, cet heure la c'était sur que la bibliothèque était ouverte! Entrant, elle regarda les « rats de bibliothèque » toujours un nez dans un bouquin ceux la! Soupirant, elle alla vers des allées à peine visibles, ainsi elle pourrait déchirer une page ou deux... Ce n'était pas un crime! Ce n'était que des livres après tout! Ses yeux voyageant d'étagère en étagère pour trouver un livre qui n'allait pas être bien passionnant, elle sentit une main posé sur son front, puis quelqu'un parlant.

« Oh... Et que dois-je faire donc monsieur le docteur? » Fit-elle, avant de prendre un livre au hasard et d'arracher une page puis deux. Une fille l'ayant vu alla prendre la direction de la vieille dame. « Tu l'attrapes ou je le fais? »

Personne à part Vadim et la demoiselle n'avait le cran d'assumer des actes. Tout les gens qu'elle croisait s'apitoyait sur le sort, suppliant leurs parents, quand ils avaient quelques minutes de téléphone en fin de semaine, de venir les chercher. Bon d'accord, cet endroit était l'enfer, mais il ne fallait pas exagérer! En manque de calmant pour son esprit, et surtout en manque de la matière qu'il fallait, Jaimie avait pris la direction de la bibliothèque pendant l'après-midi. C'était alors qu'elle cherchait le livre ou personne n'oserait jeter un coup d'œil de peur de mourir d'ennui que son meilleur ami pris place à côté d'elle. Jaimie et lui était soudé comme les doigts de la main, pas des anges, sauf devant les psychologues, valait mieux si on ne voulait pas se retrouver dans l'isoloir! Enfin bon, c'était vrai qu'il n'y avait qu'une fille au caractère bien trempée comme Jaimie qui était capable d'aller chercher le papier nécessaire dans de précieux manuscrits, Ah non! Il y avait peut-être aussi Vadim.

Alors que Vadim allait lui répondre les yeux de Jaimie se mis à se balader, jusqu'à tomber sur une petite cafteuse. Non mais elle avait horreur de ce genre de personne! Elle c'était déjà pris quelques jours dans l'isoloir à cause d'un cafteur qui l'avait vu fumer une cigarette dehors, elle n'allait pas se faire avoir une deuxième fois! Serrant les dents elle se demandait si c'était à elle de s'y coller, mais Vadim prit alors tout son temps pour répondre. Allez Vadim un petit effort! Encore deux pas, et elle est foutue! Puis, il partit dans sa direction, insinuant bien que la douceur de Jaimie était quasi-inexistante.

« Ça veut dire quoi? Non mais! »

Avant qu'il ne put répondre, Jaimie remit le livre à sa place comme il se devait, puis jeta un coup d'œil furtif vers son meilleur ami entrain de charmer la jeune fille. Jaimie leva les yeux au ciel, toutes les filles tombaient dans le panneau à chaque fois, ah mais si seulement elles savaient ce qu'il avait en tête! En quelques minutes, elle le revit revenir, et à ses talons la cafteuse, on allait bien rire. Il la laissait conclure? Trop aimable! Jaimie fronça les sourcils et regarda la petite, qui était complètement terrorisé à présent, et oui adieu les grands rêves avec Vadim!

« Écoute moi bien toi! Tu es la seule qui veut me tenir tête, je te prierais de faire comme tes petits camarades et de partir avant que je te frappes! J'en ai conduis plus d'un à l'hôpital alors un autre c'est pas sa qui m'arrêtera! Compris? »

Sa victime parti, dans un autre rayon sans rien broncher et ne jetant pas un coup d'œil à Vadim. Jaimie regarda son meilleur ami qui avait un sourire béat sur le visage.

« Arrête de sourire tu vas attrapé une crampe! »

C'était la première fois qu'elle mettait les pieds ici, et il y avait déjà quelqu'un qui lui causait du soucis. En tout cas, cela n'avait pas été problématique pendant beaucoup de temps. A peine Vadim avait ramené la cafteuse, que Jaimie l'avait vite fait bien remis en place... Sous un œil admiratif et effrayé en même temps du jeune homme. Quoi? Elle faisait si peur? Il ne fallait pas exagérer. Mais, la fille l'avait chercher après tout, qui s'y frotte s'y pique comme dit le proverbe, et c'était ce qui se produisait quand on essayait de balancer la jeune Andrews. Quand la fille partit loin d'eux, Jaimie constata un sourire incrustée sur le visage de son meilleur ami, qu'est ce qu'il avait à sourire aussi bêtement? Une poupée barbie? Vraiment? Elle leva les yeux au ciel avec un léger sourire, c'était rare que la miss Andrews souriait à pleine dents excepté si elle était d'excellente humeur, mais là elle ne l'était pas.

« Chouette pas pour moi... Tu vas attraper une crampe je te dis, et après tu auras un sourire aussi sadique que le Joker dans Batman. » Fit-elle en frissonnant légèrement. «Puis, tu feras peur aux jolies demoiselles ou aux jolis garçons... » Par la suite elle haussa les épaules. « Enfin je dis juste sa pour le bien de ta petite personne! »

Depuis leur début de séjour, ils avaient formé tout deux des liens très fort. C'était rare de voir des pensionnaires s'entendre si bien, mais avec Vadim tout était différent. Elle connaissait son passé, et cela ne l'effrayait pas. Au contraire, elle sentait que grâce à cela le lien se renforçait, en plus, elle, elle ne restait pas là a se morfondre, ce qui était fait et fait! Vadim c'était pareil, à croire qu'il n'était pas près à sortir de ce centre, elle non plus. Il désigna par la suite les feuilles qu'elle avait prise, et lui demanda s'il en restait beaucoup. Des feuilles? A non de la drogue... Elle grimaça légèrement.

« Je pense encore pour deux semaines, faut que je dise à mon fournisseur de revenir près des barbelés pour m'en redonner... Et toi? Il t'en reste encore? »

Les fameuses visites du centre, Jaimie n'avait jamais vu un membre de sa famille mettre les pieds à l'intérieur à croire qu'ils avaient peur de voir la jeune fille... Ce qui était fort compréhensible, car dès qu'elle les verrait soit elle leur dirait ce qu'elle pensait, soit cela pourrait très mal tournée... Évidemment son père pensait qu'elle avait arrêter de consommer des substances illicites grâce à ce centre, mais il ne fallait pas rêver! Ce n'était pas quelques surveillants qui allait l'en empêcher! Elle contourna Vadim après pour se diriger vers la sortie, puis se retourna légèrement. « Tu viens? A moins que tu aimes vraiment cet endroit! » Fit-elle en grimaçant une nouvelle fois. Puis une fois arrivée à sa hauteur, elle ne put s'empêcher de lui demander.

« Toujours accroc à Nate mon cher Vadim? J'espère que tu es sage la nuit... » Dit-elle avant de rire légèrement. « J'ai rencontré son cousin tiens! C'est pas ton genre ? »

Entre deux, les gens préféraient souvent aller vers Vadim, qu'est ce qu'il avait de plus qu'elle? Sans doute qu'il souriait plus, Jaimie était dans sa bulle, pas un seul sourire ou alors très peu dessiné. Elle avait ce regard bien sombre qui montrait bien qu'elle était sur le point de vous égorger à la première réflexion affreuse que vous ferez pour elle. Hum, en effet elle était sadique, mais elle aimait bien ce petit côté, après tout elle adorait la souffrance. La souffrance qu'elle faisait aux autres, était simplement la souffrance qu'elle ressentait au fond elle mais qu'elle exploitait sur d'autres personnes. Très sympathique. Pourtant, quand Vadim était à ses côtés, elle se lâchait plus envers les autres, sans doute avait elle peur qu'il remarque ce qui se tramait dans sa tête. Par la suite, Jaimie leva les yeux vers le plafond en soupirant longuement.

« Tu as un côté narcissique mon cher! Magnifique? Hum regarde bien toi dans le miroir, moi, personnellement j'en ai pas l'impression. »

Voilà ce qu'était les relations avec Vadim, toujours entrain de se chercher mutuellement, mais ils s'adoraient tellement que pour eux c'était comme un jeu sans fin, et sans réelles conséquences.
Le sujet revint ensuite sur la drogue, beaucoup de pensionnaires comme eux, étaient accroc et cherchaient sans cesse de nouvelle cachette pour mettre leurs drogues afin que l'on ne les trouvent pas le jour des fouilles. Ces jours-là, Jaimie prenait son sachet et le mettait dans sa poche de son jean et le gardait avec elle, jamais elle ne c'était fait prendre et ce n'était pas maintenant que cela aller commencé. Ce n'était pas comme Vadim qui lui avait raconté qu'une fois il avait frôle le danger quand les surveillants avaient trouvé son sachet, heureusement vide... Ralalalah Vadim quand trouverais-tu donc une meilleure cachette?

« Justement, tu ne sais pas quand c'est les jours des visites? Mon frère jumeau a eu l'envie subite de venir me voir... » Puis elle lança d'un ton ironique: « Je suis touchée, un membre de ma famille qui ose venir me voir! »

Jamais un membre de sa famille n'avait pénétré ici, enfaite, Jaimie pensait même qu'ils avaient oublié son existence. Un coup de fil tout les trois mois pour savoir si elle était toujours vivante, pas de lettre, rien... C'est là qu'elle se rendait compte que son père devait vraiment tenir à elle! Et la, subitement, son frère jumeau voulait venir la voir... C'était étrange mais elle se méfiait de cette visite subite, ou alors, avait-il fait vraiment un effort pour voir sa sœur?
La demoiselle se dirigea ensuite vers la sortie, fourrant le papier dans sa poche attendant son meilleur ami qui ne voulait pas bouger. Elle éclata de rire par la suite à sa remarque.

« Tu savais lire? Je ne savais pas! Ahhh si j'oubliais tu lis et regarde les images surtout de magasines pas très catholiques! »

Jaimie commença à marcher dans le couloir pendant que Vadim rêvait à ses petits fantasmes. Pourtant il accentua bien sur le fait que lui dormait la nuit. « Je dors aussi, si tu mets le point sur le fait que je sors des fois le soir pour m'aéré, sache que je m'ennuie dans ma chambre! Puisque monsieur se couche à l'heure des poules! » Quand il lui demanda si elle était jalouse, elle balbutia légèrement et piqua un léger fard. « Pas du tout! Arrête de dire n'importe quoi! La bibliothèque as vraiment rendu flou ton esprit! » Quand il déclara qu'il allait surement repasser aux filles, elle ne pu s'empêcher de lui taper sur l'épaule. « Très bien! Comme tu veux, mais je te connais pas cet édifice de ''je laisse tombé parce que c'est trop difficile''. Ah et puis, ne t'avises pas à avoir les mains baladeuses avec moi si tu es en manques, je préfère que tu ailles fantasmer sur tes revues! »

Alors que Jaimie marchait tranquillement, Vadim ne put s'empêcher de faire la réflexion sur le fait qu'elle le traitait presque comme ces colocataires de chambrées. C'était vrai que ces dernières en voyait de toutes les couleurs surtout si Jaimie était de mauvaise humeur ce qui arrivait très fréquemment. Il ne fallait en rien exagérer, Jaimie ne considérerait jamais son meilleur ami comme ces petites filles qui pleuraient pour un rien. Il fit semblant de pleurer, et elle lui fit un énorme câlin tendant ses bras vers lui.

«Tu veux un câlin? » Avant même qu'il ne pu répondre elle remis ses bras contre son corps. « T'y a cru hein? » Puis, elle éclata de rire voyant la tête dépité de son meilleur ami.

La vie en collocation n'était pas ce que Jaimie préférait le plus dans ce pensionnat. Déjà, il y avait ce couvre-feu stupide mis à vingt-deux heures, puis, il y avait les délires des pensionnaires en pleine nuit. Faut dire, avec les psychologues ce n'était pas facile de vivre une vie ''normale'' dans un lieu aussi sordide. Enfin, il y avait les réveils, pendant que certaines personnes passait des heures devant le miroir, certaines essayait juste d'être de bonne humeur pour une fois. Jaimie faisait parti de la deuxième catégorie de personne.
La visite prochaine, elle l'attendait impatiemment mais aussi commençait à se demander ce que son frère tramait pour faire une bonne centaine de kilomètres pour la voir. Fallait aussi qu'elle reprenne contact avec son ex petit-ami qui était toujours son dealeur pour qu'il arrive à lui fournir sa drogue en temps et en heures comme à son habitude. Jaimie plissa les yeux par la suite, il ne répondait même pas à la question.

« J'en ai un depuis ma naissance imbécile! Et cela fait je ne sais pas combien de fois que je te le répètes! Alzheimer à ton âge sa craint! » Elle ajouta précipitamment par la suite. « Et je vais te le répeter aussi car tu sembles oublié, tu ne dragues pas mon frère! »

Oh il ne fallait pas croire que les revues elle les avait inventés! Allez donc jetez un coup d'œil dans la chambre de Vadim vous allez très vite comprendre! En effet, une fin d'après midi alors qu'elle cherchait Vadim, elle avait été voir s'il n'était pas dans sa chambre, personne en vu elle c'était assise sur son lit et à force de balayer la salle du regard, elle était tombée dessus... Humm bonne lecture messieurs! Pourtant, le sourire au coin quand elle piqua un fard la mit en alerte, il fallait faire attention à que plus aucune conversation soit sur le cousin de Nathaniel.

« Je dis ce que j'ai vu! Figure toi que j'ai trouvé ses magasines dans ta chambre! » Fit-elle avant de rependre en faisant mine de réfléchir. « C'est peut-être à Nathaniel sinon... Il préfère les magasines à mon séduisant meilleur ami? Hum... Pas de chance dis moi! »

Oh mais c'est qu'il était presque vexé que la demoiselle pense cela de lui! Elle ne put s'empêcher de rire légèrement en voyant un surveillant arrivé en face d'eux, à croire qu'ils étaient partout! C'était alors que Vadim lui demanda d'aller voir pour l'arrivée de son jumeau. Elle murmura des jurons à peine audible puis alla à la rencontre du surveillant, un léger sourire aux lèvres, pour faire genre, je suis la petite fille adorable que tout le monde apprécie. Quelques minutes plus tard elle revint vers son meilleur ami.

« Samedi prochain! Enfin bon, sinon pourquoi tu étais dans cette bibliothèque? Une envie subite d'instruire ta tête de piaf? »

Jaimie adorait lui donner de faux espoir, voir cette étincelle briller dans les yeux de Vadim qui s'éteignait cinq minutes après. Jamais, jamais elle ne demandait de câlin, ou en faisait, pour elle c'était une marque de faiblesse. Le jour ou elle lui ferait un câlin se serait vraiment qu'elle comprenne qu'elle était malheureuse, mais pour l'instant, elle vivait très bien l'instant présent donc pas la peine d'avoir des câlins. La réaction de son meilleur ami la fit éclater de rire.

« Je sais. Mouhahahaha » Fit-elle en imitant un rire démoniaque.

Sa famille... Une très longue histoire parcouru d'embuche. Née en France en compagnie de son jumeau, un frère ainé, des parents qui s'aimaient. Une enfance bien heureuse jusqu'à ce que sa mère tombe malade et déclare à son père que c'était irréversible qu'il ne lui restait que quelques mois à vivre. Imaginez la tête d'une petite fille blonde qui apprend cela un soir. C'était quelques semaines avant Noël que sa mère décéda alors que la petite fille était à l'hôpital au chevet de cette dernière. L'image de la voir rendre son dernier souffle était toujours incrustée dans la tête de la jeune fille et malgré tout les psychologues, elle ne s'en remettait pas. Son père avait essayé de la faire parler, mais elle était toujours murée dans le silence. C'est pendant l'adolescence qu'elle fit exorcisé le mal, en se droguant, buvant et avec une violence inimaginable... Ce n'était donc pas comme cela qu'il fallait attirer l'attention? A croire que non, son père l'avait mis dans ce centre un soir alors qu'elle rentrait de sa petite routine... Depuis, elle n'avait plus eu aucune nouvelle de sa famille, sympathique, elle aurait pu mourir d'une overdose, personne n'aurait été au courant! Elle était donc une fille aussi désagréable que cela?

« Je te confirme, t'es un vieux crouton! Par rapport à moi qui respire la jeunesse! »

Le mettant en garde pour ne pas qu'il drague son frère de nouveau... Quoi que cela aurait pu être marrant, son frère pourrait prendre peur et la laisser tranquille. Non... Il ne fallait pas être sadique à ce point. Son frère et elle, étaient presque pareil, fallait dire ils étaient tout les deux jumeaux. Blonds, yeux marrons, et un charisme pareil, sauf que c'était une fille et un garçon. Jaimie fronça délicatement les sourcils, puis alla se placer devant son meilleur ami.

« Behh à peu près comme moi... Qu'est ce que tu racontes! Je suis super bien! Et avoue que tu as déjà regarder mes fesses une fois! Ne le nie pas! »

Il fallait qu'elle est une invitation pour aller dans la chambre de son meilleur ami? Et puis quoi encore! Non, mais elle y allait quand bon lui semblait, quoi que cette fois là, ele avait uqand même bien rit en decouvrant des magasines pareils! C'est alors qu'il déclara que c'était sans doute Nathan, mais pas seulement, avec un sourire figée sur les lèvres.

« Qu'est ce que j'en sais! » Dit-elle en haussant les épaules. « N'empêche c'était sous TON lit! Donc... cela porte à préjudice! »

Jaimie le regarda surprise. « Tu as toujours un bic dans ta poche? » Puis, il lui déclara qu'il voulait se renseigner sur la maladie d'Alzheimer, ce qu'elle ne crut pas un mot! « Mais bien sur et la marmotte elle sait mettre le chocolat dans le papier d'alu! »

Il n'était pas le premier, Jaimie en avait bien repoussé plus d'un... Combien de fois ses cousins et cousines n'avaient-ils pas essayé de l'a prendre dans ses bras? Enfaite, elle n'acceptait plus un seul câlin depuis la mort de sa mère, c'était la dernière personne contre qui elle c'était blottit, une heure avant qu'elle rende son dernier souffle... De quoi vous dégoutez à jamais des marques de tendresses. Quand Jaimie rigola elle ne put s'empêcher de jeter un coup d'œil furtif à son meilleur ami qui faisait une moue boudeuse comme un enfant de cinq ans... Certes il était super craquant comme cela, mais c'était pas ainsi qu'il allait avoir son câlin La jeune fille adorait le taquiner, et son plus grand amusement était de l'enfoncer un peu plus dans ses phrases... Oui, on ne voyait pas trop la différence d'âge entre Vadim et Jaimie qui avaient respectivement qu'un an d'écart, mais c'était toujours cela non?

« Si tu meurs un jour, et ça se trouve je mourrais avant toi... Donc tu peux toujours espérer pour avoir ton câlin! Puis je câlines pas un cadavre c'est trop infecte! » Fit-elle avec une légère grimace dégoutée à la fin.

Revenons à son frère jumeau, il avait tout pareil que Jaimie, alors Vadim devrait supporter les deux... Quoi que non! Hors de question qu'il le regarde et qu'il lui parle! Déjà, la jeune fille était contrait d'aller le voir le jour des visites, et cela ne l'enchantait pas tellement, la poisse! En plus elle allait être à quelques tables de Vadim, alors même si elle croiserait le regard de son meilleur ami, elle ne pourrait même pas se lever pour lui en coller une, car les parents de ce dernier serait là et chercherait à comprendre ce qui se passe. Elle s'arrêta en plein milieu du couloir à sa dernière phrase, avant même qu'il ne put comprendre, elle l'attrapa par son tee shirt et le mit contre un mur. Toujours ses excès de violence.

« Écoute moi bien Vadim, si tu tiens à tes bijoux de famille et encore plus à ton visage presque parfait tu as intérêt à ne pas parler à mon frère ni à le regarder. Est-ce clair? » Finit-elle avant de le relâcher et de reprendre son chemin.

Pendant une après-midi où elle s'ennuyait, Jaimie avait été dans la chambre de son meilleur ami afin de le trouver, sans succès, c'était en regardant un peu ce qui avait dans la chambre, qu'elle vit à quel point la lecture de Vadim était fort instructive. Vadim fronça les sourcils, c'était une des rares fois ou il lui posait des questions ainsi.

« Beh... Je m'ennuyais puis je regardais à peu près la chambre... Puis pourquoi ça te dérange? Tu as des choses à cacher? » Fit-elle, le regard soupçonneux.

Jaimie regrimaça par la suite quand il lui demanda si elle voulait un petit cœur sur la joue, sans ajouter un mot, elle pris le stylo et le mit dans sa propre poche, car elle savait qu'il ne pourrait s'empêcher de faire le pitre avec sinon, et cela risquait de mettre en péril sa peau. Elle ne pourrait pas se montrer avec des cœurs sur la joue ou sur les mains en public, non mais imaginez un peu!
Puis continuant son petit chemin, passant devant quelques surveillants, elle sentit sur Vadim ne la suivait plus, soupirant, elle se retourna et le vit les yeux comme des billes avec la bouche ouverte. « Quoi? », puis il débattit sur le fait que c'était évidemment la marmotte qui mettait le chocolat dans le papier.

« Il ne faut pas croire tout ce qui passe à la télévision Vadim! C'est comme tu sais, les pokémons sa existent pas... Pikachu il n'existe pas! »

Jaimie était pourtant loin d'être froide, non c'était surtout qu'elle était distante. Elle n'avait pas beaucoup d'amies depuis le primaire, et les petites pouf de collège ainsi que le lycée s'amusait à prendre "Jaimie la sans amie" pour cible de leur sarcasme. C'était donc vers ses quatorze ans qu'elle avait commencé a se rebiffer contre toutes ses filles sans cervelles. A croire qu'elle s'entendait mieux avec les mecs, après tout, eux, ils ne se prenaient pas la tête pour des choses complètement inutiles. LA jeune blonde fit un plus grand sourire aux propos de son ami par la suite.

"Allons Vadim... Bien sur que je te ferais un câlin..." Voyant le grand sourire de son meilleur ami, elle ne put s'empêcher de rajouter un couteau dans la plaie. "Dans tes fantasmes! Ou encore en Enfer peut-être!'

Jaimie s'énerva très vite par la suite. Une bouffée de colère avait augmenté d'un coup dans son corps. Plaquant même Vadim contre le mur d'un coup sec. Des menaces, puis elle le relâche, recommençant à marcher quand elle l'entendit rire. Serrant le poing, elle ferma les yeux, attendant quelques secondes avant de les rouvrir et soupirant longuement. Bon dieu qu'il était casse pied! Comment se faisait-il qu'elle avait pour meilleur ami un tel casse pied? Arf oui, ils n'étaient pas si différents, et sans doute que si elle ne l'avait pas rencontré, elle mourrais d'ennui dans sa chambre devant ses colocataires bizarres.

La jeune femme était elle même assez maligne. On ne pouvait rien lui cacher, si quelque chose ne tournait pas rond, elle le savait direct grâce à son regard perçant. N'empêche, le rire de Vadim lui fit serrer les mâchoires. Pourquoi elle ne lui en collait pas une directement? Hum, car peut être que c'était juste son meilleur ami...

"Mouai... Tu sais, si tu me dis pas tout, je le saurais quand même un jour!"

Un coeur sur la joue? Et puis quoi encore? Pour une dure a cuire comme elle c'était sans doute assez comique et moqueur de la voir avec un coeur sur la joue. D'un geste rapide de la main elle confisqua de suite le crayon bic bleu de Vadim. Celui-ci commença à criser comme un gamin de cinq ans à qui on avait prit son jouet préféré. Rien que pour l'embêter elle mit son crayon dans la bouche, le mordillant légèrement, elle savait combien Vadim avait horreur de cela. Un grand sourire aux lèvres, elle arrêta de mordiller au bout de une minute.

"Tu le veux toujours?" Dit-elle en lui tendant.

Reprenant sa marche dans les couloirs de l'établissement, elle n'arrêtait pas de lui donner un sucrus de vérité au fil des minutes. A un moment donné, elle ne l'entendit plus marcher. Il s'était évanoui? Ah nan! Il revint quelques minutes plus tard. "Mais oui mais oui Vadim... Dommage que j'ai pas d'éclairs je te foudroierais les fesses!" Elle soupira légèrement puis décréta par la suite "Tu sais Bob l'éponge non plus n'existes pas!"

Jaimie continuait de marcher tranquillement, dire que Vadim réclamait son câlin sans cesse, mais quel gamin! Jamais il ne l'aurait, le jour qu'il l'aurait se serait sans doute quand elle aurait atteint le fond, mais ce n'était pas près d'arriver croyez moi! C'était dingue comment Vadim gobait tout comme du petit lait n'empêche, dès qu'elle lui disait qu'il allait avoir un câlin, il la croyait sans problème et montrait ses bras avant qu'elle lui mette un vent monstrueux. Puis, elle éclatait de rire à chaque fois en voyant son air désespéré. Toujours dans son petit monde à élever des pikachus, fallait vraiment que quelqu'un avait la tête sur les épaules entre eux deux, et ce quelqu'un était Jaimie. Elle le reprenait toujours sur la planète Terre avec elle, et bien sur quand on lui disait que les pikachu existait pas, il piquait une crise affreuse comme si on prenait une sucette au chocolat dans la bouche d'un enfant de quatre ans.

Les pulsions colériques de Jaimie étaient assez difficile à canaliser, elle ne savait jamais comment les gérer, puis ne voulait pas les gérer, il fallait que cela sorte. Enfin quand même, cela avait un lien avec son secret qu'elle n'avait jamais parler à personne. Quand il lui dit que son jumeau allait sans doute lui plaire, elle était rentrée dans une colère furieuse, Vadim et son jumeau? Il était hors de questions! Elle adorait Vadim certes, mais non il n'allait pas se taper son frère! Il y avait assez de garçons comme cela dans le centre, pas la peine de trouver la perle rare. Quand il lui déclara qu'il savait qu'elle savait tout elle ne put s'empêcher de rajouter avec un air dégoutée.

« Comme je sais ce que tu fais dans les toilettes du centre tout seul... Beuuurk tu pourrais arrêter! »

Jaimie était satisfaite d'elle-même, prenant le bic de son meilleur ami, elle le porta directement à sa bouche. C'était une manie qu'elle avait depuis toute petite, mais Vadim haïssait, et cela se voyait quand son regard s'assombrit. Son sourire s'élargit donc, et elle le mordillait bien pour lui montrer, le suçant de temps en temps. Puis elle lui retendit, toujours un sourire. Fronçant directement les sourcils quand il déclara qu'elle allait lui payer. Allons bon! Il ne ferait rien de mal!

« Tu m'aimes tellement que je te donne un peu de ma salive pour qu'on soit plus proche, a moins que tu préférais que je t'embrasse? » Fit-elle en rigolant légèrement.

En même pas une seconde elle se retrouva immobilisé, Vadim le tenait par le cou et elle essaya de se débattre comme elle pouvait sans succès. Elle sentit donc quelque chose sur sa joue, elle cria de toute ses forces a en explosé les tympans de se pauvre Vadim. Non! Il n'allait pas oser! Puis la relâchant, elle lui lança un regard des plus noirs, ne prenant même pas la peine de répondre à la dernière question, et commença à partir, le visage sombre

« Je vais me laver! T'approches pas de moi! » Finit-elle en s'éloignant de lui.